Articles

Affichage des articles du janvier, 2021

Le Dératiseur : Avancement (2)

Comme sous-entendu dans ce titre, j'ai recommencé à écrire (tout doucement). Ma copine Florie a récemment évoqué (invoqué ? 😁) le concept de "défoulivre" : un texte qu'on écrit sans se poser de question, sans planifier, sans se prendre la tête. Bon, c'est en théorie ma façon d'écrire habituelle 😁, mais en pratique, j'ai une tendance naturelle à me mettre la pression sur ce que j'écris 🙄  Bref, j'ai choisi de mettre de côté le Journal d'Anya (trop de recherches à faire) et Symbiotes (trop léger pour mon humeur), au moins en attendant d'être capable de "relancer la machine" durablement. Et mon Dératiseur a un bon profil pour y arriver : un univers que je connais bien*, peu de recherches à faire (ou qui n'auront d'impact que sur la vraisemblance, donc qui peuvent être repoussées à plus tard si je n'ai pas le courage de les faire avant 😛) et une trame assez lâche, basée sur ce que je vais envoyer dans la figure de

To pull or not to pull the trigger

Image
Le "débat du jour", sur touittère, ce sont les "trigger warning" dans les romans. Certains crient à la censure ou au spoiler tandis que d'autre objectent qu'on n'est pas obligé de lire une telle liste - qui est par ailleurs utile aux gens qui veulent éviter tel ou tel sujet sensible dans leur lecture. Un trigger warning (TW - on rencontre aussi le terme de "content warning", CW), c'est une mise en garde, un avertissement sur un contenu susceptible de choquer ou blesser des personnes sensibles* (mot à mot, un "avertissement de déclencheur"**). On en trouve un peu partout dans les séries télé (en haut à gauche au début de l'épisode) et dans les jeux vidéos.   Le classement PEGI des jeux vidéos, avec ses icônes pour le contenu "sensible". Dans les livres, c'est encore nouveau... et ça fait polémique. Sur le fond, je ne suis pas contre : j'ai beau pouvoir encaisser pas mal de choses dans mes lectures, je sais que

Nouvelles du front

Image
Sans grande surprise, je n'ai rien écrit de la semaine. Encore trop de stress et de fatigue, toujours impossible de me concentrer sur mes histoires, surtout celles auxquelles je tiens et que je ne veux pas bâcler (comme Symbiotes ).     En attendant, je ne reste pas à me tourner les pouces : je lis et je joue à des jeux vidéos*, ce qui me donne des pistes pour améliorer certains éléments de mes textes. Il y a des moments où je me dis "je pourrais presque..." mais je sens que ça n'est pas encore bon, donc je préfère attendre plutôt que "faire du chiffre"**. Je réfléchis aussi à voir comment je pourrais améliorer Le Journal d'Anya , notamment en accumulant de la documentation géographique pour rendre mon cadre plus "tangible". Je m'aperçois aussi qu'il faut que je creuse en profondeur le personnage d'Anya, elle manque un peu de consistance (au moins à mes yeux). Etant donné qu'elle n'est pas (ou pas complètement) dans un arché

... Et surtout, la santé.

Image
Je commence cette nouvelle année avec le moral dans les chaussettes. J'ai la chance (parce que ouais, ça ne relève plus du rationnel, à ce stade), de n'avoir perdu aucun de mes proches à cause du Covid* - les quelques malades avérés n'ont été touchés que par la version bénigne de cette saloperie. Il n'empêche que vu comment nos dirigeants bien-aimés gèrent la crise (et les vaccinations), je ne suis pas très optimiste pour 2021. Et les indécisions, couacs et autres foirages monumentaux de notre cher gouvernement ne contribuent pas à rassurer les gens, surtout ceux dont l'accès à l'information se résume aux chaînes de télé publiques. Les gens sont stressés, mal informés, paniqués, une proie rêvée pour les complotistes et autres antivax. Ajoutons à ça la situation "normale" du pays, entre les violences policières, le racisme qui ne se cache plus, la crise des hôpitaux (même hors Covid), l'état catastrophique de la Recherche... Nous vivons dans une dys