Icewind Dale (Enhanced Edition)

Après Baldur's Gate I et II, je me suis donc attaquée à Icewind Dale, une autre aventure du même style (même univers, mêmes développeurs). Encore une fois, la balance penche du côté positif, mais ce n'est pas non plus franc et massif...

Esthétiquement, rien à redire : le modèle est le même que dans les deux BG : de beaux décors en 3D isométrique. Au niveau des fonctionnalités, par contre, j'ai eu l'impression d'un retour en arrière* : moins d'options dans le jeu (impossible de redéfinir les touches de déplacement de la carte, impossible de rendre permanent l'affichage des objets interactifs, "pathing"** bien moins efficace que dans BG...).
J'ai eu sinon l'impression que certains des défauts que je reprochais aux deux BG (gestion de l'inventaire et difficulté) étaient moins présents ici, mais c'est peut être parce que je me suis habituée, à force 😁

L'histoire, elle, est assez classique : nous sommes une bande d'aventuriers, nous nous lançons dans une quête, celle-ci a de plus en plus de ramifications, et nous finissons par sauver le monde (enfin, la région, c'est déjà ça). 

Car la grosse différence avec les deux BG, c'est qu'ici, nous créons un groupe entier d'aventuriers. En conséquence, pas de perso mal fichu (ah, les PNJs Mages avec 10 ou moins en Constitution... 😡) et des compétences réparties au mieux au sein du groupe. Néanmoins, j'admets que le côté "ça me concerne personnellement" des BG m'a un peu manqué...


Y'avait une foule de boeufs... 😋

Là encore, je me suis aidée d'une soluce, pour ne rien rater du jeu (après tout, comme pour les deux BG, je l'avais déjà joué à sa sortie 😉)

L'extension Heart of Winter reprend le même principe (une grosse quête pour sauver la région) et ajoute aussi un donjon indépendant, où nous devons lever la malédiction causée par un noble fourbe et lâche qui s'est arrogé la victoire contre un dragon dans laquelle sont morts ses quatre gardes du corps... 

Bref, un contenu plus "léger" que BG, et qui m'a paru globalement plus facile. Un bon moment de passé, encore une fois, bien qu'un peu court (une quarantaine d'heures).




* : IWD est sorti deux ans après BG, pourtant, la même année que BG II 😲

** : traduire : la capacité qu'ont les personnages à se déplacer en fonction des obstacles de la carte. Le nombre de fois où les derniers de la colonnes faisaient demi-tour ou allaient du mauvais côté d'un mur... 😩

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