NaNo, sur l'eau (7)

Bon, c'est pas tout ça, mais faut bien que je m'y remette, j'ai plus de "stock" d'articles à diffuser.

Donc voilà, ça tombe bien, c'est le camp NaNo d'avril, je me suis inscrite avec un objectif de 10.000 mots, j'ai réussi à écrire presque tous les jours 😲 depuis le 1er (j'ai déjà dépassé les 4.000 !), et presque uniquement sur Symbiotes (j'ai commencé par un petit retour sur Trois Bâtards, que j'ai entièrement* réécrit ou révisé).

A part ça, il fait un temps superbe, mon lilas est en fleurs, et y'a maintenant des rougequeues noirs qui font escale dans ma cour, en plus des mésanges charbonnières.

Rougequeue noir - image trouvée sur ebird.org

Sauf que j'ai le moral qui fait le yoyo. Rien n'est "normal", en ce moment, donc tout le monde est à cran, donc les gens se montrent plus virulents et disent des trucs qu'en temps ordinaire ils ont la politesse de garder pour eux**, donc je m'en prends plein la gueule parce que j'ai dit quelque chose de maladroit ou simplement d'impopulaire, et je le vis très mal.***

Et demain, j'aurai mieux dormi****, je serai de meilleure humeur, je ferai peut-être des cookies, et la vie sera belle.

Et après-demain...

Et le jour d'après...

Le seul point objectivement positif, c'est que j'arrive à écrire, à cheval donné etc. etc. Pour le reste, on va se contenter de croiser les doigts et de serrer les dents.

C'est pas comme si j'avais le choix - et vous non plus.





* : le projet ne fait qu'un peu plus de 10.000 mots à ce jour, hein, c'est pas non plus un roman terminé.

** : le mauvais côté de la chose, c'est qu'ils le pensent quoi qu'il en soit ; le bon, c'est qu'ils me/nous l’épargnent, d'habitude. On se réjouit de ce qu'on peut.

*** : comme toujours.

**** : parce que si le chat insomniaque ne suffisait pas, ce genre de connerie peut me ronger une bonne partie de la nuit.

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