Darkside : Le Journal d'Anya : Avancement (29)

Voilà, c'est la rentrée, et après des vacances méritées et reposantes (malgré une crève carabinée), je suis de retour !

Comme je l'évoquais le mois dernier, je me suis engagée à écrire deux cents mots par jour (en moyenne) toute l'année, pour un total de 75.000 mots par an. Pour le moment, je dois reconnaître que ce n'est pas encore très brillant : je n'ai rien pu faire pendant les vacances et, depuis deux jours que j'ai repris, je n'en suis qu'à un peu plus de trois cents mots 😒

Néanmoins, bien que la coupure se ressente (j'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'histoire) et que je ne sois pas sûre de la qualité de ce que j'ai ainsi produit, c'est tout de même un avancement.

L'important, c'est d'avancer !


Par ailleurs, je me réserve la possibilité de passer à un autre projet (j'ai eu une petite idée de background pour Trois Bâtards, qui devrait m'offrir des opportunités scénaristiques pour Shamio 😈) si jamais je coince trop.

Pour la peine, un petit extrait : 
(le sujet des excuses : le Tyran a lu le journal intime d'Anya).

Je venais de rentrer de cours quand on a toqué à ma porte. La caméra de sécurité pointait sur un torse musclé plutôt que sur un visage : devinez qui venait me voir ?
— Vous êtes venus vous excuser ? ai-je demandé via l’interphone.
— On va dire que oui, a-t-il répondu après un soupir.
— On va dire que je vais vous ouvrir, alors.
Surtout, je n’avais pas envie que Jerry, Darla ou un autre voisin le croise ici. Mais qu’on ne croie pas que ça m’aurait retenue de le planter là si j’en avais vraiment eu envie !
Il a passé la porte (de profil, en baissant la tête) et j’ai refermé derrière lui. Je n’ai pas vraiment cherché à lui bloquer le passage vers le canapé, mais je n’avais pas envie de m’assoir, ni de le voir s’installer – ça aurait été trop accueillant de ma part. J’ai croisé les bras et déclaré :
— Je vous écoute.
— J’aurais dû penser à vous prévenir que je surveillais les données de tout le monde et surtout celles des individus que je suis amené à fréquenter. Alix aurait pu le faire, mais celui-là est jeune et il n’a pas encore tous les réflexes. Comme il a dû vous le dire, je demeure un chef d’État, il est nécessaire que les personnes en question passent un… test de moralité, si je puis dire.
— Votre façon de faire était très… indélicate.
— J’aurais dit « méprisante », vous êtes polie. J’ai l’habitude de ne pas me préoccuper de ce qu’on pense de moi, et ce que j’ai fait n’aurait pas inquiété un new-yorkais de souche – ou du moins pas pour les mêmes raisons que vous. Cette prérogative est inclue dans l’enseignement que vous recevez en tant que future citoyenne, mais je doute que vos professeurs s’attardent là-dessus.
— C’est un peu juste, comme excuse.
— Ça n’en était pas une. Mais je vous présente mes excuses pour ne pas vous avoir prévenue en amont – ou au moins avoir veillé à ce que vous en soyez informée.

Voilà voilà : c'est un peu court et c'est du premier jet, mais au moins, ça progresse ! 

(Et une bonne année 2018 à tous !)

Commentaires

  1. Youpi ! Contente de les retrouver (en presque entente cordiale ^^ ) et contente que tu ailles mieux :)
    Bises
    Mistigri

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  2. Ah, perso, j'adore. Le Tyran se révèle foncièrement civilisé. ^^

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