CQVDSV : Avancement (4)

Comme je le disais il y a quelques jours, les corrections de Ceux qui vivent du sang versé avancent, bien que plus lentement que je ne le souhaiterais. J'ai plein de trucs à faire à côté et je me retrouve souvent trop KO pour progresser efficacement.

Enfin bon, je viens de boucler le chapitre 20*, ce qui fait presque un quart du bouquin, quand même.

Et pour fêter ça, un double extrait (P1, Ch16) :

— Lorsque je suis arrivé sur place, j’étais blessé. Il y avait une femme dans la cellule voisine. Elle m’a soigné. Nous avons trompé les gardes et nous sommes évadés. Une fois dans le bureau de la cible, nous l’avons attendue.
— Vous terminez toujours vos contrats, je sais, l’interrompt-elle.
Il acquiesce et poursuit :
— Un de ses hommes avait un mini-Uzi. Cette femme s’est… jetée devant moi pour intercepter les balles, et j’ai pu finir ce que j’avais à faire. Et ensuite, elle s’est relevée.
— Ce n’est pas possible !
— Vous ai-je déjà menti ?
— Non, bien sûr, mais…
—… Mais vous pensiez qu’aucun d’eux n’avait survécu ?
Du culot. Néanmoins, le sérieux avec lequel elle l’écoute lui confirme que c’est effectivement l’existence de la vampire qu’elle met en doute, plutôt que le concept de créatures surnaturelles arpentant ce bas monde. En tout cas, il a fait mouche. Elle ferme un instant les paupières et prend une profonde inspiration. Une fois sa maîtrise d’elle-même retrouvée, elle le regarde droit dans les yeux. Le sourire qu’elle lui rend contient une pointe de cruauté.
— Félicitations, Charon. Si ce que vous m’avez dit est exact, vous venez de contracter une Dette de Sang.
(...)
Une serveuse arrive sur ces entrefaites pour débarrasser la table et leur proposer des desserts, suggestion qu’il s’empresse de suivre. Cela fait trop longtemps qu’il n’a pas aussi bien mangé, et il a l’intention d’en profiter au mieux, surtout aux frais de l’Agence. Une faible compensation pour tout ce que lui doit Artémis.
— Que comptez-vous faire ? reprend-il après que la femme soit repartie avec leur commande.
— À propos d’Artémis, ou de votre… maîtresse ?
S’il a entendu l’hésitation d’Athéna, son choix de mot le choque néanmoins.
— Elle n’est pas ma maîtresse ! siffle-t-il en la foudroyant du regard.
Sa collègue a du mal à masquer son hilarité, ce qui l’irrite davantage.
— Pardonnez-moi, Charon. Je sais que vous n’éprouvez aucun attrait pour les choses de la chair. C’est simplement le terme consacré pour désigner ce genre de relation.
Il est sur le point de nier derechef, mais se retient. Même s’il a toujours fait confiance à Athéna – sur le plan professionnel, du moins – il peut être intéressant de lui laisser penser qu’il est à présent au service de la vampire. Il n’est pas sûr qu’elle croie à son démenti, de toute façon.





* : de la première partie, faut pas rêver.

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